La Fouine La Fouine - Vécu

Yeah , capitale du crime 3
Fouiny baby, kamelanc', yeah
Let go, let go
Yeah aha, yeah aha, yeah

[ la fouine ] - couplet 1

Maman un jour tout ira mieux pour le moment ici on trime grave, l'argent est sur messagerie notre espoir est en garde à v'
On priait le seigneur, on sera pas ingénieurs, la misère on portait la promesse de nos jours meilleurs
Frères aux familles nombreuses, la vaisselle les poussières, rajouter des couverts, ma mère est à découvert
On rêvait de se barrer partir chercher la vie belle
La chance n'est pas consentante comme dans les suites du sofitel
J'connais pas le futur, je me rappelle du passé
J'apprenais la zik avant d'apprendre à faire mes lacets
Ici on cherche les sous, on tend pas l'autre joue sur la route on fait du mal, on perd des frères comme bandigou
J'rappe pour les blancs, les africains, les créoles
Le rap est mort pour ça que sur mes chèques y a autant d'auréoles
J'suis perdu d'avance, maalish retente ma chance
Concert guichet fermé, moi qui blindais les salles d'audience
Des fois je suis le chétane, des fois je suis la sunnah
Les absents ont toujours tord à part siyabona
Un jour on t'oubliera frère un peu comme la rousseau
Laisse les fonce-dé les portes du succès, frérot j'ai le trousseau
Je me rappelle des hivers, l'eau froide dans la baignoire
Quand maman pleurait les huissiers lui tendaient des mouchoirs
Dédicace à ben et à roun, je veux percer sans baisser mon ice-moon
Trop de batards parlent sur moi, je les connais à peine
Depuis j'écris des textes sans my mother fucking pen
Je passe mes nuits en studio, la routine comme d'hab'
J'sors des doubles albums car mes fans veulent du rap baisser les bras c'est pas pour moi première classe à bord du airbus
J'en ai fait du chemin depuis mes textes à l'arrêt de bus
Un jour je rapperai torse nu pour pas retourner ma veste
Rapper avec le cœur sœur c'est tout ce qu'il me reste
Je finirai comme tupac, miguel ou biggie
Inchallah je serai dans le quand je rejoindrai le père à ziki
Lundi on se fera la guerre, mardi on sera des frères, peu importe la semaine dimanche on dîne au cimetière fouiny babe

[kamelancien] - couplet 2

Grosse pensée pour jonathan camara, et tous mes frères au card-pla enfermés comme samara
Viens, je vais te raconter mon histoire, je reviens de loin moi je reviens du sahara
Tout commence en primaire, on m'annonce le décès de mon grand frère
Je vois les larmes de ma mère, la mère elle s'est jamais remise de ta mort mohammed
Allah yrahmek grand frère, chaque famille il y a le choc émotionnel
Depuis ce jour là je ne suis plus le même
Bref, j'arrive au collège, avec les mecs de mon quartier on déboule comme un cortège
6eme b, qu’est ce qu'on n'a pas fait ? avec choupap zbike on a tout redonné
On a grave gol-ri, je donnerai tout ce que j'ai pour revivre ces moments, ces conneries
Au quartier y a encore le respect, on se mélange pas avec les grands non tout ce qu'on fait c'est secret
On se contente de peu, juste une bécane, et tu pouvais voir des gosses super ferhan
J'arrive au lycée, en bep, le premier jour de cours je sais que je vais pas bosser
Que des noirs et des arabes, la prof est traumatisée, a pleuré, elle s'est barrée
Premier tatou, premier dam-dam, premier regard avec les femmes-femmes
A ce niveau là, je suis timide, discret, réservé, toutes les femmes je les ignorais
C'est le bordel au quartier, ca devient insupportable, la cause de cette guerre : un portable
Je comprends rien, le quartier se divise, des clans se forment, et certains se déguisent
Bref, il faut que je taff, le lycée m'a té-je
Et si je me tue à rien faire mon père va me té-je alors j'ai commencé à chercher
Je me suis fait pistonner, tu connais des boulots où t'es bon qu'à porter
A rungis à moins 17 degrés, je pue le poisson même après m'être lavé
Après tout ça, y a eu le pe-ra, tu m'as entendu tout niquer sur ' ca sert à quoi '
Ensuite je rencontre une femme, six ans de calvaire, son amour n'était pas sincère
Lundi on se fera la guerre, mardi on sera des frères, peu importe la semaine dimanche on dîne au cimetière kamelanc'
[ la fouine ] - outro
Les yeux baissés, les mains tendues au ciel, où est la foi j'aurais tant besoin d'elle
A l'approche de la fin les gens s'aident, on se rapproche quand les galères s'enchaînent
Les yeux baissés, les mains tendues au ciel, où est la foi j'aurais tant besoin d'elle
A l'approche de la fin les gens s'aident, on se rapproche quand les galères s'enchaînent
Vous kiffez là ? vous kiffez ça bande de batards ?
C'est ça que vous aimez hein ?
C'est ça que vous voulez bande de fils de putains de vos mères !!